Matrix 3 conclue les affrontements humains/machines
Tant de violence ! Tant de démesure ! Quelle force et quelle grandeur dans les affrontements et les combats humains/machines ! Tout est immense, grandiose, épique presque ! C’est pour ces petits détails que j’ai passé un bon moment devant ce dernier volet. Car j’ai pu revenir de mes déceptions et me dire qu’il faut accepter ce que nos réalisateurs voulaient nous montrer de leur bébé, de leur projet qu’ils auraient dû arrêter au premier volet, on est d’accord.
L’action n’est donc que l’essence de ce troisième film, les trouvailles scénaristiques et l’histoire devenant un énorme n’importe quoi immédiatement jeté aux oubliettes. Sauf peut être pour la fin. Mais même là, c’est la déception. C’est donc sans cerveau que l’on doit apprécier ce divertissement qui cumule moins d’action, mais plus d’espace et d’exagération dans les combats. Dommage, les premiers étaient pourtant suffisants sans cette taille.
C’est fou aussi de voir que le monde réel est devenu encore plus étrange qu’avant. Je ne parle pas des dialogues, mais vraiment de mon manque d’intérêt pour nos personnages en dehors de la matrice. Les acteurs sont toujours au top, seulement la lassitude se fait sentir et le plaisir de les voir avancer (plus qu’évoluer) est assez mince. Carrie-Anne Moss représente toujours quelque chose dans son cuir si sexy, et les différents autres humains mis en avant semblent juste sympathiques, par devoir.
